Les crises de colère de mon enfant me laissent souvent démuni·e. Il hurle, il tape, il se jette au sol pour un détail qui me semble dérisoire. Et moi ? Je me raidis, je serre les dents, j’essaie de rester calme… mais parfois je crie. Je m’énerve. Puis je culpabilise.
Si tu vis ça toi aussi, sache une chose : 👉 Tu n’es pas seul·e. 👉 Tu n’es pas un mauvais parent. 👉 Et non, ton enfant ne cherche pas à te provoquer.
Ces colères sont souvent mal comprises. On les prend pour des caprices, des tests, alors qu’elles révèlent tout autre chose : un débordement émotionnel que ton enfant ne sait pas encore traverser seul.
Dans cet article, je vais t’aider à :
Comprendre pourquoi les crises de colère de ton enfant sont si fréquentes (et normales)
Identifier ce qui rend ces moments si difficiles pour toi
Découvrir des outils concrets pour traverser ces tempêtes sans crier, sans céder, et sans t’oublier
Prêt·e à changer de regard ? C’est parti.
Pourquoi mon enfant fait-il des crises de colère ?
Parce que son cerveau est encore en construction.
Jusqu’à 6-7 ans (et même au-delà), les structures cérébrales qui gèrent les émotions ne sont pas encore matures. Ton enfant vit donc ses émotions en version XXL, sans filtre, sans recul, sans régulation possible. Il ne veut pas « te rendre dingue » : il subit ce qui se passe à l’intérieur de lui.
Et ce qu’il vit, c’est une véritable tempête neurologique. Tu veux en savoir plus ? J’en parle en détail dans l’article Accompagner les émotions de son enfant.
Crises de colère de mon enfant : est-ce un caprice ou une vraie émotion ?
Spoiler alert : les caprices n’existent pas.
Un enfant qui pleure, hurle, tape ou refuse de s’habiller exprime un besoin, une frustration, une émotion. Ce n’est pas un petit tyran manipulateur : c’est un petit humain en construction, qui a besoin d’un adulte solide pour contenir l’ouragan.
Et plus il se sent en sécurité, plus il pourra apprendre à exprimer autrement ce qu’il ressent. Encore faut-il que nous, adultes, soyons outillés pour l’accompagner…
Comment réagir pendant une crise de colère de mon enfant ?
Voici 4 étapes simples, mais puissantes :
Respire. Avant d’intervenir, prends une grande inspiration. Ton calme est la première étape vers l’apaisement.
Rapproche-toi sans danger. Si ton enfant est en sécurité physique, reste proche, à hauteur. S’il tape, mets une limite claire : « Je ne te laisse pas taper. Je suis là pour toi. »
Nommer sans juger. Une phrase comme : « Tu es très en colère, c’est dur pour toi » vaut mille discours. Elle offre un miroir émotionnel sécurisant.
Ne cherche pas à raisonner. Le cerveau de ton enfant est inondé d’émotions. Il n’est pas disponible pour comprendre, écouter ou obéir. L’objectif : co-réguler, pas convaincre.
Une fois le calme revenu, c’est le moment d’en parler. Pas pour gronder. Pour reconnecter.
Tu peux dire :
« C’était dur tout à l’heure, hein ? »
« Tu t’es senti débordé… Moi aussi parfois, ça m’arrive. »
« Tu as le droit d’être en colère. On peut trouver ensemble d’autres façons de le dire. »
Ce moment après la crise est une opportunité de lien et d’apprentissage. C’est là que tu poses les premières pierres de la régulation émotionnelle.
Comment rester calme quand mon enfant hurle ?
La vérité, c’est que tu ne peux pas accompagner ce que tu ne tolères pas en toi. Si les cris de ton enfant déclenchent en toi de la panique, de la colère ou de l’impuissance… c’est que ton propre réservoir est peut-être à sec.
Des outils concrets pour apaiser les crises de colères de ton enfant
Tu veux une vraie boussole pour traverser ces tempêtes émotionnelles ? Mon programmeLa Roadmapest pensé pour ça.
En 7 étapes simples et puissantes, tu y trouves :
Des outils concrets pour les moments de tension
Des phrases clés pour réguler les émotions
Une méthode pour sortir des cris et (re)trouver le plaisir de vivre avec ton enfant
Tu peux dire bye bye aux crises… pas parce qu’il n’y en aura plus jamais, mais parce que tu sauras quoi faire, comment, et dans quel état d’esprit.
Accompagner sans violence, c’est possible
Tu n’as pas à choisir entre « tout laisser passer » et « tout contrôler ». Entre permissivité et autoritarisme, il existe une autre voie : celle de l’accompagnement.
Elle repose sur la sécurité affective, la posture adulte, l’écoute… et un pas de côté dans nos propres habitudes éducatives. Et si tu sens que tu es prêt·e à avancer, que tu veux te sentir outillé·e, confiant·e et plus en lien avec ton enfant… je suis là pour ça.
Parce que tu mérites de vivre une parentalité douce, fluide, joyeuse. Même quand ton enfant traverse ses tempêtes.
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