Crises du soir chez l’enfant : comment sortir du cycle des cris sans t’épuiser

Les crises du soir chez l’enfant, tu les connais par coeur…

Il est 18h30. Tu n’as pas encore fini de préparer le repas, les devoirs ne sont pas faits, et ton enfant… explose.

Encore.

Cette tension qui monte dès que le soleil baisse. Les demandes qui s’enchaînent. Les pleurs pour une chaussette mal mise. Des colères pour une assiette pas assez pleine. Et toi, qui te jure chaque matin que ce soir, ce sera différent.

Mais ce soir encore, tu as crié. Ou tu t’es renfermée. Ou tu as fini en larmes.

Si les crises du soir chez l’enfant sont si fréquentes, ce n’est pas parce que tu es une mauvaise mère. Ni parce que ton enfant « teste » ou cherche à te rendre folle. C’est parce que ces moments concentrent un trop-plein émotionnel – pour lui comme pour toi.

Pourquoi les crises du soir chez l’enfant sont si fréquentes

En fin de journée, ton enfant a déjà utilisé toute son énergie de régulation. Il a passé la journée à apprendre, à se concentrer, à suivre des règles, à gérer des frustrations. Son réservoir affectif est souvent vide.

Résultat : la moindre contrariété peut déclencher une crise.

Et toi, tu arrives aussi avec ton propre réservoir à sec : après une journée de travail (rémunéré ou pas), à porter la logistique, les émotions, les rendez-vous, les imprévus…

Quand deux réservoirs vides se rencontrent, ça fait des étincelles.

C’est là qu’intervient une clé que je te partage notamment dans le module 6 de la Roadmap : comprendre le rôle du réservoir affectif, et apprendre à le remplir au quotidien. Un changement simple, mais puissant, pour réduire la fréquence et l’intensité des crises du soir chez l’enfant.

Ce que cachent les crises du soir chez l’enfant

Sous chaque crise, il y a un besoin non comblé : faim, fatigue, besoin de décompression, besoin d’attention, besoin de lien…

Mais il y a aussi parfois des blessures plus profondes : un sentiment d’insécurité, un manque de repères, une frustration accumulée.

Et il y a ton vécu : le stress de la journée, la peur de « mal éduquer », les souvenirs d’une enfance où les émotions n’avaient pas leur place.

Dans la Roadmap, on passe du réflexe « corriger le comportement » à l’habitude « répondre au besoin ». Et ce changement de regard, c’est souvent là que les crises du soir chez l’enfant commencent à se calmer.

Les erreurs qui entretiennent les crises du soir chez l’enfant

1. Vouloir régler la crise sur le moment : en réalité, c’est avant qu’elle se prépare. Un enfant fatigué ou affamé aura plus de mal à gérer ses émotions.
2. Multiplier les injonctions : « Dépêche-toi ! », « Arrête ! », « Ne pleure pas ! » → ça augmente la pression.
3. Penser que la fermeté passe par la dureté : poser un cadre clair n’implique pas de crier.
4. S’oublier complètement : un parent épuisé réagira plus vivement.

Dans la Roadmap, on travaille justement sur ces leviers : anticiper, réduire la charge émotionnelle, poser des limites fermes et douces.

Comment apaiser les crises du soir chez l’enfant

1. Remplir le réservoir affectif avant que ça déborde

Prendre 5 minutes de vraie présence avant de lancer les tâches du soir : un câlin, un jeu rapide, un moment de connexion.

2. Anticiper les besoins physiques

Prévoir une collation saine après l’école, ajuster l’heure du coucher, créer un rituel de transition.

3. Alléger la charge émotionnelle

Réduire le nombre de consignes, éviter de cumuler devoirs, bain, repas, rangement sur un temps trop court.

4. Travailler sur soi

Identifier tes propres déclencheurs. Qu’est-ce qui te fait perdre patience ? Qu’est-ce qui te met en tension ?

C’est l’un des points centraux de l’accompagnement 1:1 : comprendre ce qui, chez toi, s’allume quand ton enfant crie. Et apprendre à y répondre autrement.

Un exemple concret

Je me souviens d’une maman que j’accompagnais, épuisée par les crises du soir chez l’enfant. Chaque soir, c’était la même scène : disputes pour la douche, cris pour la table, pleurs pour les devoirs.

En travaillant ensemble, elle a :

• Décalé les devoirs après un temps calme
• Mis en place un rituel de câlin-goûter
• Allégé le planning du soir
• Appris à poser une limite ferme sans hausser le ton

En deux semaines, elle a vu un changement radical : moins de crises, plus de rires.

Et toi, par où commencer ?

Si tu veux poser des bases solides pour apaiser les crises du soir chez l’enfant, la Roadmap est faite pour ça :

• 7 étapes claires
• Des outils concrets
• Des prises de conscience qui transforment ton quotidien

📥 Découvrir la Roadmap

Et si tu veux un soutien sur mesure, pour comprendre en profondeur ce qui se joue dans ta famille, tu peux aussi choisir l’accompagnement 1:1.

Pour aller plus loin sur le blog

• Pourquoi ton enfant ne t’écoute pas (et ce que tu peux changer)
• Les décharges du soir
• Crier sur ses enfants : pourquoi tu cries encore et comment arrêter
• Crises de colère de l’enfant : les comprendre
• Le réservoir affectif de l’enfant : pourquoi et comment le remplir
• Préparer son enfant à la rentrée : clés pour une transition en douceur
• Poser un cadre avec bienveillance : les clés