Crier sur ses enfants : pourquoi tu cries encore et comment arrêter

Tu avais promis que cette fois, tu garderais ton calme. Que tu ne serais plus cette maman qui ne cesse de crier sur ses enfants à la moindre incartade.

Mais ce matin encore, tu as crié.

Pas parce qu’il y a eu une crise exceptionnelle. Pas parce qu’un truc gravissime s’est passé. Juste parce que c’était trop. Trop de demandes, trop de bruit, trop d’incompréhension, trop d’opposition aussi peut-être. Trop de tout.

Et maintenant, tu t’en veux.

Tu te demandes pourquoi tu cries encore sur tes enfants. Pourquoi tu n’arrives pas à t’arrêter. Pourquoi tu réagis aussi fort, alors que tu les aimes plus que tout.

Dans cet article, je t’emmène comprendre ce qui se joue vraiment derrière les cris. Pas pour te culpabiliser. Pas pour t’ajouter des étapes de plus sur la to-do de la mère parfaite. Mais pour t’aider à poser un regard neuf, plus doux, plus profond sur ce qui t’envahit parfois.

Et pour que tu saches que non, tu n’es pas seule. Vraiment pas.

Crier sur ses enfants, ce n’est pas un manque d’amour

On a souvent cette image : si je crie, c’est que je suis une mauvaise mère. Une mère instable, impatiente, pas à la hauteur.

Mais si tu cries, ce n’est pas parce que tu aimes mal. C’est parce que tu es humaine. Fatiguée. En surcharge.

Parce que ton propre réservoir affectif est vide. Parce que tu fais face à des défis émotionnels sans filet. Et parce que tu n’as jamais appris à faire autrement.

Et surtout, parce qu’à l’intérieur, ça crie aussi.

Les cris, symptôme d’un trop plein (pas d’un défaut chez toi)

Crier sur ses enfants, ce n’est pas une stratégie. C’est une fuite. Un trop plein qui déborde.

La logistique à gérer. Les émotions de tout le monde. L’absence de relais. Le couple qui rame. Le regard des autres. La fatigue qui te suce la moelle.

Et parfois, ce qu’on croit être un défaut de caractère est en fait une blessure ancienne qui se rejoue. Une mère qu’on n’a pas pu exprimer, un besoin qu’on a longtemps nié, une colère qu’on a appris à ravaler.

Crier devient alors la seule issue qu’on connaît encore.

Derrière le fait de crier sur ses enfants : et si ta colère voulait te dire quelque chose ?

La colère, ce n’est pas un poison. C’est un signal. Un panneau lumineux sur une route que tu prends sans regarder.

Quand tu cries, pose-toi cette question : qu’est-ce qui est violé en moi ? Quelle limite a été franchie ? Quel besoin a été ignoré ?

Ta colère te parle. Elle te dit : “Tu es allée trop loin.” “Tu t’es oubliée.” “Ça suffit, tu portes tout, toute seule.”

Tu n’as pas besoin de la faire taire. Ce dont tu as besoin, c’est de l’écouter.

Tu n’es pas la seule. Et tu n’es pas irrécupérable.

Je le sais parce que je l’ai vu. Parce que je l’ai vécu. Parce que j’accompagne chaque semaine des mères qui s’aiment mal, parce qu’elles croient qu’elles devraient être autrement.

Mais on ne devient pas une mère apaisée par la culpabilité. On le devient par la compréhension. Par l’accueil. Par le lien.

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