La tête qui tourne même quand tout le monde dort. Les listes mentales. Le planning de la semaine, les goûters, les vaccins, les anniversaires, les chaussons de rechange, les sorties d’école, les lessives en retard, les réactions à anticiper, les tensions à désamorcer. Bienvenue dans la charge mentale des mères.
Et si on parlait du lien profond entre ce fardeau invisible… et notre besoin presque viscéral de tout contrôler ?
La charge mentale maternelle, c’est ce poids qui ne se voit pas mais qui épuise. C’est devoir penser à tout, tout le temps, pour tout le monde. C’est anticiper, gérer, organiser, sans répit.
Et le pire ? C’est que cette charge est souvent intégrée comme “normale”. Parce qu’on nous a appris très tôt que “c’est comme ça une mère aimante”.
Parce que les inégalités dans la répartition des tâches persistent. Parce que les injonctions sociales sont encore très fortes : il faut être parfaite, patiente, disponible, présente. Et tout cela… avec le sourire.
On ne parle pas seulement de faire à manger ou de préparer les affaires. On parle de porter dans sa tête et dans son corps toute la logistique familiale.
Quand on est confrontée à tant d’imprévisible (les émotions des enfants, les crises, les aléas du quotidien), contrôler devient une stratégie de survie.
Planifier, prévoir, tout anticiper : c’est rassurant. C’est une façon de se dire “tout va bien se passer si je tiens les rênes”. Le contrôle, c’est du sécurisant dans un monde où l’on se sent trop souvent seule.
Mais à force de vouloir tout tenir, on finit par se crisper. Par ne plus respirer. Par s’oublier.
On se réveille fatiguée. On explose pour un verre renversé. Parfois on pleure dans la voiture. Et on se dit qu’on est nulle.
Non. Tu n’es pas nulle. Tu es épuisée. Parce que tu portes tout. Parce que tu veux bien faire. Et parce qu’on t’a fait croire que tu devais y arriver sans jamais flancher.
Et si on arrêtait de confondre amour et performance ?
Plus on cherche à tout maîtriser, plus on se retrouve dans un cercle vicieux :
Cette boucle épuise le corps, l’esprit, et le lien avec nos enfants.
Parce qu’à force d’être dans la gestion, on perd l’essentiel : la relation. Le plaisir. La présence. Le jeu. La légèreté.
Je ne prône pas le grand vide, le “on verra bien” anxiogène. Je prône l’équilibre.
J’ai appris à lâcher sur ce qui ne m’est pas essentiel, et à m’accrocher en conscience à ce qui me fait du bien.
Pas ce qu’on attend de moi. Pas l’image. Mais ce qui me soutient. Vraiment.
Et toi ? Qu’est-ce que tu pourrais alléger ? Qu’est-ce que tu peux garder parce que ça te fait du bien à TOI ?
C’est un chemin. Pas un objectif. Un réapprentissage.
La charge mentale des mères, ce n’est pas une fatalité. Ce n’est pas non plus un badge d’honneur. C’est un appel :
À se reconnecter. À s’écouter. Et à réapprendre. À choisir.
Et si tu ressens le besoin d’être accompagnée, que tu veux éclaircir ce qui se joue dans TON quotidien à toi, je propose aussi des accompagnements 1:1 sur mesure.
Parce qu’une mère qui se sent alignée, c’est une famille qui respire.
Pars explorer :
Et surtout : sois douce avec toi. Tu fais déjà de ton mieux.
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