Un cocon 1:1 pour réaligner ce que tu vis avec ton enfant avec ce que tu rêves de transmettre.
Coaching en parentalité1:1
Parent 'aventure
Une aventure collective pour incarner une parentalité ancrée et sereine.
Un chemin clair en 7 étapes pour arrêter de crier et retrouver le plaisir d'être parents !
La Roadmap

Avant de t’expliquer concrètement comment apprendre la politesse à ton enfant, laisse moi te demander d’imaginer…
Tu es devant la porte de la boulangerie. Ton enfant est juste à côté de toi.
La boulangère se penche, lui sourit :
— “Bonjour toi !”
Et là, tu le sens :
👉 ton cœur qui accélère,
👉 la petite gêne qui monte,
👉 et cette phrase automatique qui te traverse :
“S’il te plaît… dis bonjour.”
Mais il baisse les yeux, se colle contre toi… et ne dit rien.
Et toi, tu te retiens de soupirer.
Parce que tu sais ce que les autres pensent.
Parce que tu veux qu’il soit poli, et parce que tu considères que c’est aussi par la politesse qu’il va pouvoir s’insérer dans le monde, savoir vivre avec les autres, qu’il puisse respecter et être respecté.
Sauf qu’entre ce que tu veux…et ce que ton enfant peut réellement… il y a un gouffre dont on ne parle jamais.
Et c’est exactement là qu’on va aller.
C’est ce que tu crois que ce mot dit de toi, de ton rôle de mère/père.
De ce que les autres pensent et du parent que tu essaies d’être.
Tu portes cette scène comme un examen :
👉 toi, ta valeur, ta manière d’élever ton enfant.
Et du coup, tu te sens jugé.e. Tu entends les phrases d’autrefois :
“Un enfant bien élevé dit bonjour.”
“C’est la moindre des choses.”
Et c’est vrai, ça frotte, ça pique, ça bouscule.
Ça paraît absurde et j’imagine que tu as relu ce titre deux fois en te disant : “elle s’est plantée là”.
Et pourtant…
Dire bonjour, merci, pardon…
Ce n’est pas un réflexe, ni un automatisme.
Ce n’est pas inné.
C’est une compétence sociale complexe, qui demande :
Et le cerveau qui gère tout ça (coucou le cortex préfrontal !) est encore en énorme chantier jusqu’à 6-7 ans (en vrai, jusqu’à 25 ans, mais normalement à 6-7 ans, pour la politesse c’est bon les compétences sont là – sauf crises, boom émotionnel etc bien sûr -!)
Donc, non :
Ton enfant ne manque pas de respect.
Il ne “fait pas exprès”, il ne “te met pas dans l’embarras”.
Et bien évidemment, il ne te teste pas.
Il n’est juste pas prêt. Ou pas disponible. Ou pas en confiance.
Et tu ne peux rien transmettre tant que son système nerveux n’est pas en sécurité.
Un enfant n’apprend pas la politesse parce qu’on lui dit de la faire.
Il l’apprend en la vivant.
Un enfant poli est un enfant :
La politesse n’est pas une règle.
C’est une conséquence.
Conséquence d’un lien solide avec ses parents, d’un environnement sécurisant et d’une relation stable.
C’est exactement ce que j’enseigne dans La Roadmap (ma formation parentale en ligne qui aide les parents à sortir des cris, à comprendre ce qui se passe chez leur enfant et à reconstruire un quotidien doux, fluide et relationnel.)
Parce que quand la relation se stabilise… la politesse se déploie toute seule.
Sans forcer ni mettre la pression.
Sans honte ni rapports de force.
Un enfant intimidé ne choisit pas de se cacher.
Son cerveau émotionnel réagit et fait ce qu’il sait faire de mieux : il le protège. Et hop, l’escargot rentre dans sa coquille…
Rideau !
Dire bonjour, c’est s’exposer.
Pour lui, ça peut être énorme. Même si tu ne t’en rends pas compte ou que c’est pourtant une personne qu’il connaît très bien ! (mon 5 ans adore sa mamie, pourtant 1x/2 il lui faut 5 mn avant de vraiment pouvoir dire un vrai bonjour avec un câlin !)
Si son réservoir affectif est vide,
il ne peut plus aller vers l’autre.
(tiens d’ailleurs si ça t’intéresse, ce réservoir affectif, clique ici : le réservoir affectif de l’enfant, pourquoi et comment le remplir)
Certains enfants ont besoin de regarder la scène d’abord
pour s’y sentir en sécurité. C’est OK. Tu es peut-être comme ça toi aussi d’ailleurs non ?
Pour lui, un “bonjour”, ça ne veut rien dire.
C’est un code social abstrait.
Et ça prend du temps à s’incarner.
Rien de tout ça n’est un manque de respect.
C’est un manque de maturité,
qui se comble avec… le lien.
Et si tu te reconnais dans une de ces phrases,
c’est normal.
Tu répètes ce que tu as reçu.
Mais maintenant qu’on sait comment ça fonctionne,
on peut faire autrement.
La pression monte → la timidité monte → la relation se ferme. CQFD
Tu l’humilies devant l’autre → il se replie encore plus. Logique.
La honte ne crée jamais de compétence. Est-ce qu’un enfant qui a eu un 2 en dictée va miraculeusement se retrouver avec un 18 si on lui dit “Bah Maxime lui il a eu 15 regarde !” ? Non. Ca réglerait bien des problèmes, mais non.
Je vais pas te faire un topo sur l’importance d’apprendre aux enfants le consentement, le fait que ce n’est pas OK qu’on touche son corps sans son accord etc… mais je vais quand même te dire qu’en France, en 2024, 1 enfant sur 5 est victime de violences sexuelles. 1 sur 5. Les protéger de ça, ça commence AUSSI par leur apprendre que les forcer à faire quelque chose physiquement, c’est NO WAY.
Quand on demande dix fois d’affilée “Dis bonjour !”, quand on menace de repartir, quand on prononce ce classique “Si tu ne dis pas bonjour, on ne reviendra plus”, on ne transmet absolument pas la politesse.
On transmet autre chose : la pression, la honte, la peur de mal faire.
Et un enfant qui a peur ne peut PAS apprendre.
Parce que dans son système nerveux, ce moment n’est plus un petit rituel social anodin.
Il devient une situation de performance, parfois même de panique intérieure.
Ton enfant ne pense plus :
“Je vais dire bonjour.”
Il pense :
“Il faut que je fasse ce qu’on attend de moi… mais mon corps n’y arrive pas.”
C’est une souffrance silencieuse.
Une fracture minuscule dans le lien… mais répétée, elle marque.
Et surtout :
elle coupe exactement ce qu’on veut transmettre : la confiance en soi, l’ouverture, la relation.
Un enfant apprend la politesse comme il apprend tout le reste :
👉 par imitation.
Tu dis bonjour naturellement. Tu remercies, tu regardes les gens.
Et tu souris.
Il voit, il absorbe.
Ça s’imprime.
C’est mille fois plus puissant que la contrainte.
Au lieu de :
“Dis bonjour, c’est la moindre des choses.”
Tu peux dire :
“Quand on dit bonjour, ça montre à l’autre qu’on l’a vu.”
C’est concret.
C’est compréhensible.
Ça a du sens.
Et un enfant coopère beaucoup plus quand il comprend pourquoi. (et nous aussi non ?)
Plutôt que de le coincer dans un choix binaire (dire bonjour / ne pas dire bonjour), tu peux ouvrir le champ :
Ça enlève la pression sans enlever l’occasion d’apprendre.
Un adulte insiste ?
Tu dis calmement :
“Il a besoin d’un petit temps, il vous répondra après.”
Tu protèges ton enfant tout en maintenant la relation.
Tu montres que tu es son repère.
Et ça, c’est ce qui lui donne envie d’aller vers les autres.
Parce qu’il sait que tu es là.
Sur le moment :
👉 il est gêné, stressé ou submergé.
Plus tard :
👉 il est disponible.
“Tout à l’heure c’était difficile pour toi, hein ?
On peut trouver ensemble une façon qui te rassure pour la prochaine fois.”
C’est là que ça s’apprend.
Pas sur la scène, pas devant les gens, pas sous pression.
C’est ça, le cœur du truc.
Pas le “bonjour”, pas le “merci”, pas le signe de main.
La politesse, c’est une compétence sociale.
Elle ne se développe jamais dans la peur, la précipitation ou la honte.
Elle se développe dans :
Dire bonjour n’est pas naturel pour un enfant.
Ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est un manque de maturité + de sécurité.
Plus tu mets de pression, moins il y arrive.
Le stress bloque le cerveau social. Forcer = obtenir l’inverse.
Les menaces, les comparaisons et les humiliations ne créent pas la politesse.
Elles créent de la gêne, du repli et de la déconnexion.
La politesse n’est pas un apprentissage “à répéter”, c’est une compétence relationnelle.
Elle apparaît quand l’enfant se sent bien, respecté et soutenu.
Ton enfant apprend surtout en te regardant.
Ton “bonjour” tranquille vaut 100 fois un “dis bonjour !” répété.
Proposer plutôt qu’imposer change tout.
Un signe de main, un sourire, un “tu le feras quand tu seras prêt” → la pression baisse, l’envie revient.
Le bon moment pour apprendre, c’est après coup.
Quand l’enfant est apaisé, disponible et prêt à comprendre ce qui s’est passé.
La politesse grandit sur un terreau relationnel stable.
Plus l’enfant se sent compris et sécurisé, plus il peut aller vers les autres.
Tu ne “enseignes” pas la politesse : tu la rends possible.
Et ça, c’est une compétence parentale à part entière.
🔗 Accompagnement parental
Et si on en parlait et qu’on voyait comment appliquer tout çà directement dans ton quotidien ?
📘 Article – Quand la colère m’emporte
Parce que la question de la politesse fait souvent émerger des émotions fortes chez les parents…
🧠 Article – Accompagner les émotions des enfants
Apprendre à gérer ses émotions, c’est déjà faire preuve de respect de soi et des autres.
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