Le coaching parental pour surmonter la culpabilité

On aimerait tant être cette maman parfaite, n’est-ce pas ? Toujours calme et mesurée, pleine d’astuces et de créativité pour apaiser les tensions et tempêtes, gérer l’emploi du temps comme une cheffe, et combler tous les besoins de nos enfants sans jamais ciller ni s’épuiser. Mais voilà… la mère parfaite n’existe pas. Et je sais que tu le sais. On le sait toutes. Alors pourquoi s’enfonce-t-on à la première incartade ?

Aujourd’hui, tu l’as compris, nous allons parler de… culpabilité.

Prenons un exemple : Il est 10h, c’est les vacances, et on en est déjà à 232943 disputes entre tes enfants. D’un coup, tu exploses : tu cries, tu hurles même, tu dis des mots pas sympas, tu punis tout le monde et les envoies dans leurs chambres. Et à peine les portes claquées… tu te dis en toi-même “mais bon sang, qu’est-ce que j’ai fait ?!”

Ça te parle ? Tu te sens mal, nulle, tu culpabilises à fond, surtout après avoir lu dans le journal que l’isolement est très mauvais pour les enfants. Et puis, tu avais choisi la parentalité positive pour tes enfants, sympa l’envers du décor !

Déjà, ce que je t’encourage à faire, c’est : laisse sortir les émotions. Pleurer, ça fait du bien. Se rendre compte qu’on n’a pas agi comme on le voudrait, ça fait mal. La culpabilité fait mal. C’est OK. Mais elle doit s’arrêter là, car sinon, elle peut contribuer à l’épuisement maternel et même au burn out parental.

Ensuite, passe à l’étape suivante : la remise en question. Je pense qu’il est crucial de trouver un équilibre délicat entre la remise en question nécessaire sur nos actions et la culpabilité. La culpabilité doit être là pour te donner l’impulsion de te remettre en question et d’agir. Pas plus, pas moins.

La parentalité positive, c’est aussi ça : accepter nos imperfections, apprendre de nos erreurs et avancer avec bienveillance envers nous-mêmes. Et si tu as besoin de soutien, n’hésite pas à envisager le coaching parental pour t’accompagner dans ce cheminement.