La parentalité positive, c’est bien plus qu’un concept à la mode.
C’est une manière d’être parent. Une posture éducative fondée sur le respect mutuel, la bienveillance, la fermeté juste, et la compréhension des besoins de l’enfant.
La parentalité positive, c’est dire stop aux violences ordinaires.
C’est refuser les cris, les menaces, les humiliations.
C’est choisir de guider plutôt que de contrôler.
Et bient sûr, c’est poser des limites avec amour, accompagner les émotions sans les balayer, tenir compte du développement neurologique de l’enfant.
Mais soyons honnêtes :
Tu veux pratiquer la parentalité positive.
Tu y crois. Tu fais de ton mieux chaque jour.
Et pourtant…
Tu cries. Tu menaces. Puis tu culpabilises.
Et le plus souvent, tu te sens perdue, fatiguée, seule face à l’intensité de ce que tu vis avec ton enfant.
Et tu te demandes : “Pourquoi je n’y arrive pas, alors que j’en ai tellement envie ?”
Dans cet article, on va remettre les pendules à l’heure.
✅ Te dire ce qu’est vraiment la parentalité positive (et ce qu’elle n’est pas).
✅ T’expliquer pourquoi elle est précieuse aujourd’hui — pour toi, pour ton enfant, pour le monde.
✅ Te donner des repères concrets pour commencer à l’appliquer dans ton quotidien.
✅ Et t’inviter à aller plus loin, si tu sens que tu es prête à changer les choses en profondeur.
La parentalité positive repose sur des piliers solides : l’écoute, le respect, la coopération, l’encouragement.
Mais ça ne veut pas dire tout accepter. Ça ne veut pas dire ne jamais dire non. Et ça ne veut surtout pas dire être une mère parfaite.
La parentalité positive, ce n’est pas :
Ça, c’est le mythe. Et il est dangereux. Parce qu’il te pousse à te sentir coupable dès que tu poses une limite. Ou dès que tu ressens de la colère.
La parentalité positive, c’est plutôt :
Et c’est surtout accepter que tu es humaine. Et que tu peux t’énerver, pleurer, douter — tout en restant une mère profondément alignée avec les valeurs de la parentalité positive.
Parce que non, la parentalité positive n’est pas un idéal inatteignable. C’est un chemin. Et chaque pas compte.
Parce que le monde change. Parce que nos enfants ne sont pas des robots à formater. Et SURTOUT parce qu’on sait désormais ce que les générations précédentes ignoraient :
👉 Qu’un enfant ne peut pas coopérer s’il est envahi par ses émotions.
👉 Que le cerveau de l’enfant met des années à maturer.
👉 Que la peur, la honte ou l’humiliation ne sont pas des moteurs d’apprentissage.
La parentalité positive, ce n’est pas un luxe. C’est une urgence. Une nécessité.
Tu vis dans un monde où tu es sursollicitée. Où la charge mentale t’épuise. Où on attend de toi que tu sois une mère parfaite, mais aussi une partenaire, une professionnelle, une organisatrice, une psy, une cuisinière, une médiatrice… Et dans ce chaos, tu veux garder le cap. Offrir à ton enfant ce que tu n’as peut-être pas reçu. L’élever sans le briser. Le guider sans l’éteindre.
C’est là que la parentalité positive devient un phare.
Elle te permet de comprendre ce qui se passe dans la tête et le cœur de ton enfant. De voir au-delà du comportement. Et de répondre à ses besoins, sans t’oublier. De construire une relation basée sur la confiance, pas sur la peur.
Et soyons claires : il ne s’agit pas de tout réussir. Mais d’oser faire autrement. Pour ne pas reproduire ce que tu as vécu. Pour ne pas laisser l’automatisme, la fatigue ou les injonctions décider à ta place.
La parentalité positive est essentielle aujourd’hui parce qu’elle t’aide à te réapproprier ton pouvoir. Et à élever tes enfants dans un monde qui a plus que jamais besoin d’adultes sécurisés, stables, empathiques.
On ne peut pas « faire » de la parentalité positive à moitié. Ce n’est pas une boîte à outils où tu choisis ce qui t’arrange. C’est une posture globale, un vrai changement de regard. Voici ses grands principes, ceux que tu peux commencer à incarner dès aujourd’hui :
Pas de coopération sans lien. Ton enfant a besoin de sentir qu’il peut te faire confiance, que tu es là, que tu l’aimes même quand il déborde. L’attachement est la base. Le socle. Le carburant de tout le reste.
Tu peux dire non. Tu dois même le faire. Mais pas n’importe comment. Pas en criant. Pas en menaçant. Le cadre, ce n’est pas la punition. C’est la balise qui rassure. La structure qui permet à ton enfant d’évoluer dans un environnement prévisible.
Un enfant qui hurle ne fait pas un caprice. Il exprime un trop-plein. Ton rôle, ce n’est pas de faire taire. C’est de contenir. De montrer que l’émotion est acceptable, même si le comportement ne l’est pas.
Tu n’as pas besoin de sanctions pour éduquer. Tu peux valoriser ce qui fonctionne, renforcer les comportements positifs, faire grandir l’estime de soi sans utiliser la peur comme moteur.
Tu n’es pas un robot. Tu n’es pas inépuisable. Et la parentalité positive ne peut pas exister si ton propre réservoir est vide. Prendre soin de toi, ce n’est pas égoïste. C’est indispensable.
Ces principes ne sont pas des cases à cocher. Ce sont des repères pour avancer. Tu vas parfois en oublier. Et tu vas déraper. Tu vas retomber dans d’anciens schémas. Et c’est ok.
La parentalité positive, ce n’est pas une performance. C’est une direction. Une intention. Et chaque fois que tu choisis de revenir à cette intention, tu offres à ton enfant un monde meilleur.
La théorie, c’est bien. Mais le matin à 7h42 quand ton enfant refuse de mettre ses chaussures, t’as besoin de concret. De vrai. D’un plan B qui ne finisse pas en hurlements.
Voici des pistes pratiques pour incarner la parentalité positive même quand t’es fatiguée, à bout, et que t’as juste envie de te cacher sous la couette :
➡️ “Je vois que tu es très en colère parce que tu voulais encore jouer.” Nommer, c’est contenir. Mettre des mots là où ton enfant est submergé. C’est ça, la première étape de la régulation.
Plutôt que : “Arrête de crier !” ➡️ “Tu peux me parler en baissant le ton. Je t’écoute.” Plutôt que : “Ne cours pas !” ➡️ “Marche doucement, on est à l’intérieur.”
Le retour de l’école, les fins de journées, les transitions… ce sont des zones à risque. Ralentis. Rituels, câlins, silence, snack… Mets de la douceur là où la tension monte.
Parfois, il vaut mieux abandonner la bataille. Choisir ton énergie. Te dire que tu feras mieux demain. La parentalité positive, c’est aussi te foutre la paix.
Tu n’as pas besoin d’être parfaite. Tu as besoin d’être présente. Réelle. Humaine. Et de choisir, chaque jour, de revenir à ce que tu veux vraiment transmettre : l’amour, la sécurité, le respect.
Parce qu’à la fin, c’est ça qu’ils retiendront.
Changer de posture, ce n’est pas juste une question de volonté. C’est long, c’est exigeant, et c’est souvent inconfortable. La parentalité positive vient réveiller tes propres blessures, tes automatismes, ton histoire. Et tu n’as pas à faire ce chemin seule. Se faire accompagner, c’est se donner les moyens d’aller au bout. C’est mettre une main dans la tienne. Une main qui t’aide à comprendre, à ajuster, à tenir bon quand c’est difficile.
Tu n’es pas seule. Et tu n’as pas à continuer de chercher les morceaux toute seule en espérant que ça tienne. Si ce que tu viens de lire résonne fort, voici trois portes d’entrée :
La Roadmap : un programme en 7 étapes pour dire adieu aux cris, comprendre les comportements de ton enfant, et retrouver un quotidien fluide, doux et joyeux.
👉 L’accompagnement 1:1 : un espace pour toi, sur-mesure, pour aller explorer en profondeur ce que tu rejoues, ce qui bloque, et remettre du lien là où ça coince.
👉 La Parent’aventure : des cercles de mères, pour partager, pour pleurer parfois, pour rire beaucoup, et surtout pour se sentir enfin moins seule dans cette traversée qu’est la parentalité.
Et si tu préfères continuer ta lecture :
Tu n’as pas besoin de tout faire aujourd’hui. Mais tu peux choisir de faire un pas. Et je serai là pour le suivant.
Et évidemment, tu peux me rejoindre sur instagram : Parentalignés
Bien à toi
Cécile
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