Quand la colère m’emporte…

Il y a des moments où, hélas, la colère nous emporte. Fatiguée de répéter 100 fois la même chose, de gérer la 20392ème dispute, ou de faire face à un comportement totalement inadapté de notre enfant… on en vient parfois à faire ce qu’on ne voulait absolument pas.

Je m’étais promis de ne jamais crier sur mes enfants. C’était plutôt facile au début. Mais tout a changé quand Aloïs a grandi (ce fameux moment où ton enfant commence à se déplacer, à explorer par lui-même, et à s’opposer). C’était encore gérable. Mais avec la naissance d’Andrea, l’épuisement maternel s’est intensifié, la gestion d’un quotidien à deux enfants, en menant de front mon cabinet libéral, ma formation de 2 ans, et la charge mentale… tout cela a eu raison de moi.

Et je me suis mise à faire ce que je ne voulais pas : crier. Parfois même hurler. C’était plus fort que moi, c’était incontrôlable. La colère me submergeait et j’explosais. Et quand je me calmais, il ne me restait plus que la culpabilité béante d’avoir vrillé.

Je n’étais pas accompagnée, je n’avais rien, juste des livres et les fameux conseils qui ne me convenaient pas (du genre “c’est toi l’adulte, c’est toi qui décide, et s’il faut crier pour te faire entendre, fais-le”). Mais je ne voulais pas de cette parentalité-là. Je voulais autre chose pour mes enfants, pour moi, pour notre quotidien à tous.

Alors je me suis mise en travail. J’ai exploré les voies de la parentalité positive, j’ai appris, testé, et recommencé. Et j’y suis arrivée, à dompter ma colère pour qu’elle n’explose pas sur mes enfants. Est-ce que c’est parfait aujourd’hui ? Non. Il m’arrive encore de crier, et ça m’arrivera encore.

Mais aujourd’hui, j’ai deux choses précieuses :

• Des outils et un mindset pour gérer le quotidien et éviter au maximum les situations où je suis susceptible de vriller, un vrai bouclier contre le burn out parental.
• La capacité de réparer, ce qui est essentiel dans la parentalité positive.

Et ça, on en parle dans un prochain post !