Devenir mère…Il y a des dates qui nous percutent. Des anniversaires qui ne sont pas que ceux de nos enfants. Cette année, mon fils Aloïs a eu 7 ans. Et comme à chaque anniversaire, j’ai ressenti cette même vague : celle qui me rappelle que ce jour-là, j’ai mis au monde un enfant… mais que je suis aussi née mère. Et depuis, tout a changé. Je suis devenue mère.
Devenir mère n’est pas juste un rôle qu’on enfile comme un costume. C’est un tremblement de terre. Une remise à plat de ce qu’on croyait savoir de soi, des autres, du monde. Dans cet article, j’ai envie de partager ce que la maternité m’a appris sur moi-même. Avec honnêteté. Avec douceur. Et avec un peu de recul aussi.
Avant de devenir mère, j’avais lu des livres. J’avais des idées claires sur ce que je ferais ou non. J’étais persuadée qu’aimer suffirait, que je saurai naturellement quoi faire, que je resterai patiente, douce et disponible.
Mais la réalité m’a rattrapée. La maternité m’a appris l’humilité. J’ai compris que l’amour ne fait pas tout, que les automatismes ne viennent pas toujours, que les théories s’effondrent parfois face à la fatigue ou au cri déchirant d’un nouveau-né.
Pour autant, ces illusions étaient utiles. Elles m’ont permis de me lancer. Mais il a fallu apprendre à les déconstruire, pour mieux rebâtir.
La maternité m’a aussi appris les limites de mon propre corps. Les nuits blanches, les pleurs, la disponibilité constante… tout cela m’a conduite, comme tant d’autres, au bord de l’épuisement.
Ce que je n’avais pas anticipé, c’était la solitude dans cet épuisement. L’impression que c’était “normal” d’en baver. Que se plaindre, c’était ne pas être reconnaissante. Or non : on peut aimer à la folie et avoir besoin d’aide.
Et c’est justement quand j’ai commencé à demander du soutien que j’ai commencé à respirer de nouveau. Déléguer, dire non, poser des limites : tout cela, je l’ai appris par nécessité. Et c’est une vraie force.
Devenir mère m’a obligée à me redéfinir. Avant, j’étais une professionnelle, une femme engagée, une amie présente. Et soudain, j’étais cette femme dont le monde tournait autour d’un tout petit être, 24h sur 24.
J’ai eu peur de me perdre. Par moments, je me suis perdue. Mais peu à peu, j’ai compris qu’on ne revient pas à qui on était. On devient autre chose. Plus dense. Plus complexe.
J’ai redéfini mes priorités. J’ai appris à dire : “je suis mère, et aussi…” Parce que non, être mère ne me suffit pas. Et c’est OK.
Avant d’être mère, je pensais savoir gérer mes émotions. Mais à genoux devant un enfant qui hurle pendant 45 minutes parce qu’il ne veut pas mettre ses chaussures, j’ai compris. Compris que la vraie patience, la vraie bienveillance, ce n’est pas inné. C’est un travail.
La maternité m’a appris à réguler mes tempêtes intérieures. À respirer. À mettre des mots. Et à demander pardon aussi, quand je me trompe. Car oui, je me suis trompée. J’ai crié. J’ai regretté.
Mais j’ai aussi appris que les erreurs sont des opportunités de réparer, d’expliquer, de grandir ensemble.
S’il y a une chose que devenir mère m’a apprise, c’est l’importance du lien. Ce lien qu’on tisse jour après jour, regard après regard, même au milieu du chaos.
J’ai compris que ce qui compte, ce n’est pas de tout faire parfaitement. C’est de rester connectée. De voir. D’écouter. De prendre dans les bras, encore et encore.
Et ça, c’est ce qui me porte. C’est ce que je transmets aujourd’hui dans mes accompagnements. Le lien avant le règlement. Le lien avant la réaction. Avant la performance.
On ne devient pas mère seule. On survit peut-être, mais on ne s’épanouit pas. J’ai longtemps voulu tout faire, tout gérer. Et j’ai frôlé le mur.
Aujourd’hui, je le dis haut et fort : demander de l’aide est un acte de courage. Se faire accompagner, c’est une preuve d’amour. Pour soi. Pour ses enfants.
C’est pour cela que j’ai créé mes accompagnements : la Roadmap pour retrouver le plaisir du quotidien familial ; les coachings individuels pour travailler en profondeur ; les groupes collectifs pour avancer ensemble. Parce qu’on est plus fortes à plusieurs.
Devenir mère m’a changée. En profondeur. Cela m’a fragilisée, bouleversée, retournée. Mais cela m’a aussi rendue plus forte, plus sensible, plus vivante.
Chaque jour, j’apprends encore. J’apprends à aimer sans m’oublier. À poser des limites sans briser. À accueillir les tempêtes et à savourer les accalmies.
Et si tu lis ces lignes, peut-être que toi aussi, tu sens que la maternité est un voyage initiatique. Pas une ligne droite. Plutôt un sentier sinueux, bordé de doutes et de merveilles.
Alors bienvenue. On avance ensemble.
Si tu ressens ce besoin de soutien, de clarté, d’épaule ou d’élan, je t’invite à explorer mes accompagnements :
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