Le temps, le temps… toujours le temps !

Souvenez-vous : il y a quelques semaines, je publiais un sondage en ligne pour mieux connaître mon audience, les parents qui me suivaient sur les réseaux, et savoir ce qu’ils venaient chercher ici.

J’ai été surprise du nombre de réponses que j’ai obtenues ! Vous avez été pas moins d’une petite centaine à répondre, au sondage instagram, facebook et google form. MERCI pour votre participation et votre engouement.

Bref, revenons au sondage et questionnaire.

Je voulais vous parler du résultat obtenu sur la question : “Qu’est ce qui te freine aujourd’hui pour participer à un atelier/un cycle ?”

Je m’attendais à ce que la réponse “le prix” arrive première position, la situation économique actuelle étant loin d’être facile pour chacun d’entre nous.

Et non. Largement en tête, c’est “le temps” qui constitue pour vous le principal frein à pousser la porte d’un atelier.

Alors je vous propose qu’on en parle, de cette question de temps dans notre organisation de parents.

Je suis la première à dire que je suis débordée. Que je cours partout, que les journées sont trop courtes, que je manque de temps, pour tout : pour le boulot, pour passer du temps avec mes enfants, mon mari, pour prendre du temps pour moi… J’ai souvent l’impression que mes journées sont des enchaînements de tâches toutes plus importantes que les autres et que je dois tant bien que mal prioriser. En me faisant toujours passer à la fin, soyons clairs…

Et pourtant, voilà les créneaux qui me prennent beaucoup de temps en ce moment et sur lesquels je ne dérogerais pour rien au monde :

• les écoutes avec mes pairs, consultant(e)s en parentalité. Une fois par semaine, je me cale un temps pour écouter un(e) collègue et être écouté(e). 1h. Parce que j’ai compris que pour être 100% disponible pour les parents que j’accueille aux ateliers ou en coaching individuel, il était important que : j’entretienne ma propre capacité d’écoute active, pleine, entière et profondément connectée, et que je sois moi-même écoutée ! Et bien sûr, au passage, ça me permet aussi d’être plus dispo avec mes enfants et mon mari, ça se prend non !
• mon accompagnement pro avec une coach professionnelle (coucou Léna de mé-mots-rable !). Pour le coup, c’est un investissement financier ET temporel, mais c’est pour moi indispensable. 45mn de visio/semaine + 3h de travail perso en amont pour préparer.
• la lecture de contenus pros/parentalité : une sorte de veille, indispensable selon moi,pour être toujours hyper bien calée sur ce qui se passe, les découvertes scientifiques, les nouveaux outils… (2h)

Et je m’arrête là (même si je pourrais en rajouter !). Si on fait le calcul, on arrive déjà à 6h45/semaine. Presque une journée de travail.

Est-ce que je pourrais investir ce temps autrement ? Si on regarde comme ça au premier abord, OUI. Je pourrais en faire des choses, avec ces 6h45 !

Mais si on se posait la question : “ces 6h45/semaine là, ça te fait gagner combien de temps sur tout le reste Cécile ??”

Et c’est là qu’est la clé.

Grâce à mon heure d’écoute, je suis indéniablement plus sereine, donc plus patiente, notamment avec mes enfants. Donc plus à même d’être connectée à eux et à leurs besoins. Ce qui entraîne des fins de journées bien plus sereines après l’école par exemple. Si j’étais sur les nerfs, frustrée, et que je n’avais pas pu évacuer ces émotions en dehors de ces moments avec eux : et bien mon capital patience serait bien entamé, je ne serai pas à l’écoute, l’atmosphère familiale plus tendue et c’est là que se nichent souvent les “pièges à temps”, comme répéter 20X d’aller se laver (15mn de perdues), les crises puissance 1000 parce qu’elles n’ont pas été entendues au départ et qu’il faut gérer (30 mn de perdues)… etc etc. Et ça, tous les soirs. Sur la semaine, on dépasse vite les 1h investies au départ.

Grâce à l’accompagnement avec Léna, j’ai une vision claire de mes objectifs business et de mes plans d’action. Finies, les semaines où je bossais 50h pour peu de résultats, cette fois, je sais clairement ce que je fais, pourquoi je le fais, et je ne m’éparpille plus. Tant d’heures de gagnées, sur le court, moyen et long terme, grâce à ces créneaux de travail, où je ne vends rien, mais où j’apprends, je réfléchis, je construis… où je gagne un temps précieux sur le développement de Parentalignés.

Tu saisis l’idée ?

Et bien je vais te dire une chose.

Cette notion de temps investi versus temps gagné sur le court/moyen/long terme, cela s’applique AUSSI à ta parentalité.

Dans ton emploi du temps surchargé où, comme tous les parents, tu jongles en permanence entre deux, trois, quatre casquettes, trouver 1h30, 2h, 3h pour un atelier, voire 24 h pour un cycle VGE, peut te paraître le bout du monde. Et je ne le sais que trop bien !

Mais pose-toi une minute… et regarde tous les moments de la journée, de la semaine, où se nichent des “pièges à temps” dans ton quotidien avec tes enfants. Toutes ces minutes que tu pourrais anticiper, réduire voire carrément supprimer, si tu avais pris le temps de te poser pour réfléchir à ta parentalité, à ce que tu veux pour toi et pour tes enfants au quotidien.

Investir du temps dans ta parentalité te fera incontestablement gagner du temps dans ton quotidien de parents. Que ce soit du temps “palpable” (exit les 20 mn où tu essaies de raisonner ton enfant pour qu’il fasse/ne fasse pas quelque chose, les heures où tu te demandes à chaque fois qu’ils sont couchés quoi faire pour améliorer le quotidien… ) ou du temps plus invisible (moins d’efficacité car plus de stress lié à l’ambiance pesante à la maison par exemple)…

bref, ce ne sont que des exemples, mais tu as saisi l’idée ?

Tu verras… l’exercice est souvent révélateur.

Je te laisse le faire, et me partager de que cela a donné pour toi !