Merci, déjà, pour tous vos retours suite à ces posts de cette semaine. Le sujet est dense, complexe, et mérite, à mon sens, qu’on s’y penche correctement, pour comprendre ce qui peut se jouer chez certains adultes comme chez certains enfants.
Ce post sera donc une conclusion de cette semaine intense consacrée à Noël, j’espère que le format vous a plu !
La question que vous m’avez tant posée depuis hier :
“Mais comment vous vous y êtes pris, pour révéler la vérité à Aloïs ? “
et bien sûr, “Comment a-t-il réagit ?”.
Sachez que si vous aussi, vous faites le choix de dire la vérité à propos du Père Noël à vos enfants, vous trouverez vos propres solutions, celles qui vous paraîtront justes pour vous et votre enfant.
Ici, Aloïs étant un amoureux des livres, nous avons fait le choix de lui lire une petite merveille, que je vous partage ici : “Affectueusement, Père Noël”, de Martah Brockenbrougt. Dans ce livre magnifique et plein de douceur, une petite fille écrit chaque année sa lettre au Père Noël. Au fil des années, s’installent peu à peu des doutes quant à son existence… Lucie écrit ses doutes dans sa toute dernière lettre au Père Noël, et glisse cette lettre sous l’oreiller de sa maman… Elle reçoit le lendemain une lettre de réponse, où Lili découvre que le Père Noël n’existe pas, mais qu’il est partout, en chacun de nous : nous sommes tous les Père Noël de quelqu’un, et que c’est cela, la vraie magie.
Nous avons lu ce livre tous les deux, avec Aloïs. Au début, il n’a pas semblé comprendre. Puis, d’un coup, m’a regardée et m’a dit : “mais alors… le Père Noël c’est vous ?” Je lui ai répondu oui, ainsi que ses grands-parents, oncles et tantes, marraine et parrain etc etc…
Et sa réponse m’a bouleversée : son visage s’est illuminé, et il m’a dit “Oh maman, ça veut dire que moi aussi, je vais pouvoir t’offrir un cadeau ?!”.
Quelle grâce, que de voir cette joie si pure sur le visage de mon petit garçon. Et sa deuxième question, avant même que j’ai fini ma réponse à la précédente : “Oh mais alors maman, pourras-tu m’apprendre à faire les noeuds autour des paquets ?”.
Il m’a ensuite remerciée, de ne pas avoir menti. Ce dernier point me conforte dans l’idée qu’il aurait probablement très mal vécu la découverte du mensonge si cela n’avait pas été de notre fait.
Cette année est donc notre premier Noël où nos enfants savent la vérité. Est-ce que cela veut dire que nous ne parlons pas du Père Noël ? Oh si, au moins 20x/jour ces derniers temps ! Mais c’est ce qui est beau : ils gardent la magie du conte de Noël, au même titre que les princes et les princesses des histoires, mais savent que c’est imaginaire.
Nous avons les lutins farceurs installés à la maison depuis le 1e décembre: et c’est formidable, car certains soirs, Aloïs fait exprès de traîner un peu en bas pour faire lui-même la surprise des lutins pour son frère le lendemain… et pour nous bien sûr, et qu’il est fier !
Ma principale crainte résidait au départ dans la capacité de mes enfants à garder le secret : même si je n’encourage pas le mensonge, il me paraît certain que chaque parent est totalement LIBRE de faire croire ou non ses enfants au Père Noël, et que les choix des uns n’ont pas à empiéter sur le choix des autres. Nous avons donc expliqué à nos enfants qu’il fallait respecter la position de chacun : liberté et respect , voilà deux valeurs à nouveau essentielles !
Et ils ont très bien compris cela, si bien que je n’ai aujourd’hui plus aucune inquiétude à ce sujet.
Aujourd’hui, je vous confie que le Père-Noël n’a pas disparu de ma liste des ingrédients de la magie de Noël : au contraire, ce vieux monsieur imaginaire a pris un tout autre visage depuis qu’il est délivré de tout mensonge, et les étoiles dans les yeux de mes enfants à son évocation n’ont absolument pas disparues.
Voici donc la conclusion de cette réflexion partagée.
Je vous remercie pour vos interactions, vos partages, vos confidences.
Et je vous souhaite à chacun, un beau et doux Noël en famille.
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