Aujourd’hui, ça y est, nous allons longuement parler du Père Noël !
Il s’agit donc :
En écrivant cette description, la phrase qui me vient à l’esprit spontanément, c’est : “plus c’est gros, plus ça marche “^^
De ce qui aurait pu rester un joli conte de Noël, un mythe au service du rêve, la société en a fait peu à peu un gigantesque mensonge, où les adultes mentent sans ciller aux enfants. Et une fois qu’ils deviennent “grands”, les enfants qui découvrent la vérité rejoignent alors le rang de “ceux qui savent”… et mentent à leur tour.
Je ne voyais absolument pas le mal au mensonge, personnellement, quand celui-ci était au service de la féérie, d’étoiles dans les yeux. Je n’ai pas le souvenir d’avoir mal vécu la découverte, à 7 ou 8 ans.
Mais quand je suis devenue mère, vous le savez, j’ai beaucoup réfléchi aux valeurs que je souhaitais transmettre à mes enfants. C’était important pour moi d’être en totale cohérence, dans mes paroles et mes actes, avec les “valeurs hautes” qui étaient pour moi indispensables.
Petit aparté sur les valeurs : nous en avons tous, et nous ne partageons pas forcément les mêmes. Et c’est totalement OK. Nous n’avons ni la même histoire, ni la même sensibilité, et certaines choses résonnent plus ou moins selon notre personnalité et notre conscience propre. Réfléchir à ce qui constitue nos propres valeurs est passionnant, car cela permet de s’engager dans une existence plus alignée avec ce qui résonne pour nous.
Parmi les valeurs que je souhaitais de tout mon être incarner pour les transmettre à mes enfants, il y avait l“honnêteté”. Mentir à mes enfants est pour moi quelque chose d’impensable. C’est une valeur que je partage avec mon mari, totalement aligné lui aussi quant à cette question. Nous ne mentons jamais à nos enfants, quel que soit le sujet. Quand nous vivons des choses difficiles, nous ne leur cachons jamais la vérité : nous leur expliquons avec des mots simples, mais nous leur disons la vérité.
Alors oui, nous avons menti à Aloïs quelques années pour le Père Noël… J’étais mal à l’aise mais je me cachais derrière le côté “fête”, “magie”, pour éviter d’avoir à me pencher vraiment sur la question. En réalité, il est bien difficile de faire le pas de côté pour sortir d’un mensonge collectif aussi gigantesque… le Père Noël est absolument partout ! Et le nombre d’enfants qui n’y croient pas par choix des parents reste quant à lui tout à fait minime.
Quand j’ai été amenée à me questionner sur la question du Père Noël, il m’est apparu d’emblée que ce lien de confiance si précieux, gardé intact, tissé et entretenu avec mes enfants, n’avaient pas à être mis à mal par la découverte, un jour, d’Aloïs quant à la non-existance du P-N. On dit qu’en moyenne, 1 enfant/10 vit très mal la découverte et se trouve blessé par le mensonge de ses parents, tout inhérent à la société qu’il soit.
J’avais devant moi cette liste, que je vous ai partagée hier, de tout ce qui à mes yeux faisait la magie de Noël. Vous l’avez vu, en faisant vous aussi l’exercice, le Père Noël n’est qu’un élément parmi d’autres dans cette liste, et le fait que notre enfant sache qu’il n’existe pas ne change à peu près rien à la magie de cette fête. Pour faire “comme tout le monde”, allais-je, pour un seul des ingrédients de la liste, risquer de blesser la confiance qu’Aloïs avait en moi ?
Vous l’aurez compris, nous avons fait le choix de dire la vérité à Aloïs, et pour son frère Andrea, 2 ans à l’époque, de ne jamais lui faire croire au Père Noël.
Comment avons-nous fait pour expliquer que le Père Noël n’existait pas ? Comment a réagit Aloïs ? Comment vivons-nous Noël cette année ? A demain pour une quatrième partie de notre réflexion partagée autour de Noël !
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