Cela fait 1 mois que nos enfants ont repris le chemin de l’école, de la crèche ou de nounou, pour une reprise du rythme plus ou moins infernal calé sur l’année scolaire.
Je ne sais pas chez vous, mais ici, chaque rentrée, que ce soit pour la crèche, la nounou ou l’école, était accompagnée d’un torrent d’émotions le soir en rentrant à la maison.
A vous, qui me lisez, je vous le dis d’emblée : “c’est NORMAL.” C’est épuisant, impressionnant, parfois incompréhensible, mais c’est NORMAL. Vous n’avez rien raté, et votre enfant non plus.
Explications :
Mais alors, face à notre enfant qui décharge, que faire ?
Nous sommes souvent tentés de vouloir faire taire les pleurs le plus vite possible, tant cela nous fait mal (au sens propre comme au figuré). C’est bien compréhensible. Mais, d’une part, cela ne fonctionne souvent pas vraiment, et d’autre part… imaginons-nous à sa place : Quand nous sommes nous-mêmes dans un état de fatigue nerveuse intense, que nous ressentons un tourbillon d’émotions… ne nous sentons-nous pas mieux lorsque nous avons pleuré ? Lorsque nous avons “vidé notre sac” ? Si nous refoulons nos émotions, elles restent ancrées en nous… et attendent la première occasion pour sortir… d’où parfois des réactions disproportionnées face à une contrariété, un conflit ou que sais-je encore.
Que pouvons-nous faire pour notre enfant alors ?
Lui offrir de l’écoute d’abord. Lui dire qu’on est à ses côtés et qu’on est là pour l’écouter. Cette étape peut être très éprouvante pour nous nerveusement aussi, surtout si la crise est de grande intensité et s’étale sur de longues minutes. Mais notre enfant a besoin de nous à ses côtés à ce moment là. Pour l’écouter pendant et après la crise. Souvent, il va être épuisé lorsque celle-ci se termine. Il aura besoin de réconfort. Vous pouvez choisir de discuter à ce moment là de cette question qui nous hante tous “mais mon DIeu que s’est-il passé dans ta journée pour que tu aies tant d’émotions en toi ce soir ?”. Mais il est peu probable que vous obteniez une réponse, ni que votre enfant ait passé une mauvaise journée. Il a “juste” déposé là toutes ses émotions vécues les heures où vous n’étiez pas à ses côtés. Après un moment de câlin, vous pouvez choisir aussi de faire un jeu de chahut, ou une activité plaisir pour vous deux.
Mais il se peut aussi que vous n’ayez pas le temps nécessaire disponible à ce moment là (parce qu’on ne va pas se mentir, le soir, c’est le “tunnel” du “douche-repas-dodo”).
C’est OK, on fait comme on peut et c’est déjà merveilleux. Essayez si vous le pouvez d’avoir un temps privilégié avec votre enfant, même quelques minutes, avant le rituel du coucher. Et si vous ne le pouvez pas, une mini séquence de câlins-coussins pourra être tout à fait appropriée ! (c’est comme cela que l’on appelle chez nous la mini bataille de coussins que l’on fait au moment du rituel du coucher si je n’ai pas pu me rendre dispo avant.
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