C’est la question qui revient très souvent dès qu’on parle d’éducation des enfants.
Les parents commencent à se poser des questions sur la manière dont ils élèvent leurs enfants, aidés en cela par de nombreux ouvrages de psychologues, enseignants, thérapeutes. Mais entre ce qui est écrit dans un bouquin et la réalité “du terrain”, face à notre enfant, il y a souvent un monde !
Arrivent alors des doutes, des questionnements, renforcés par un entourage souvent sceptique :
“et si ce n’était pas adapté ?” “et si j’en faisais un enfant roi ?” “mon enfant fait crise sur crise, cette méthode n’est peut-être pas faite pour lui ?” “Il n’a peut-être pas assez de limites ?”
Alors, la parentalité dite positive, bienveillante, créative, ça marche ou pas ?
Et bien, en fait, je ne répondrai pas à cette question.
Tout simplement car cette question ne devrait pas exister.
Changeons de regard : ce n’est pas une question “pratico-pratique”, cest une question d’éthique
Tout enfant a le droit d’être éduqué sans violence.
Tout enfant a le droit d’être accompagné dans ses découvertes, qui immanquablement entraîneront des émotions (et comme nous l’avons vu la semaine dernière, rappelons-nous que le cerveau des enfants n’est pas fait pour raisonner avant environ 6 ans, avant cet âge l’enfant est en “lecture émotionnelle” de chaque situation !).
Tout enfant a le droit d’être encouragé, soutenu, aimé inconditionnellement.
Tout enfant a le droit de voir ses besoins fondamentaux comblés (faim, soif, sécurité affective)…
Tout enfant a le droit de grandir avec des limites respectueuses, dans un cadre sécure et bienveillant.
Il n’est pas ici question de “cette méthode marche ou ne marche pas”. Il est question de droits humains fondamentaux, que cela plaise ou non.
Alors, maintenant, la question qui me paraît essentielle : “la parentalité positive, comment on fait ?”
Mais gardez toujours à l’esprit que la parentalité parfaite n’existe pas. C’est impossible. Mais une parentalité plus respecteuse, consciente et éclairée, celle-ci en revanche est atteignable !
💬 ”Non mais la parentalité positive, ça marche ou pas ?
💬 ”De mon temps, les enfants étaient quand même mieux éduqués”
💬 ”Avec la parentalité bienveillante, les parents se font quand même un peu “bouffer” non ?”
➡️ Alors, toutes ces questions, vous les avez déjà entendues et/ou vous vous les êtes mêmes déjà posées. C’est normal. Faire différemment de ce que nous avons reçu enfant est difficile, nous voulons le meilleur pour notre enfant et nous avons peur de “ne pas lui donner toutes les clés” pour grandir “correctement”.
🚦 Mais arrêtons-nous un instant : la violence éducative est-elle acceptable vis à vis de nos enfants, même si nous pensons que c’est pour “leur bien” ? Ne nous voilons pas la face : la violence n’est pour le bien de personne. La violence reste de la violence, elle éduque par la “peur des conséquences” et apprendre dans la peur ne permet ni l’autonomie ni l’apprentissage.
➡️ La parentalité positive, c’est apprendre à accompagner son enfant en le respectant pleinement, en tant que personne. C’est poser des règles et des limites autrement qu’en utilisant la menace, et cela nous demande d’être créatifs ! C’est super SUPER difficile pour nous, les parents, mais c’est à nous de travailler sur notre colère d’enfant et d’adulte, pour ne pas la déverser n’importe comment sur le premier qui passe (souvent notre enfant d’ailleurs !).
➡️ La parentalité positive peut faire peur devant l’ampleur du changement à opérer dans notre manière de penser et faire. Nous pouvons en être découragés d’avance, être dans la culpabilité. C’est ok. C’est normal. C’est sain. La parentalité positive est un voyage, ce n’est pas la destination ! C’est ce qui se passe en chemin, c’est cette transformation intérieure progressive et infinie, où en prenant soin de nos enfants autrement, nous prenons également, sans nous en rendre compte, soin de l’enfant que nous étions, et de l’adulte qu’il est devenu. Et peu importe l’âge de nos enfants lors de la 1e prise de conscience.
➡️Le thème de la violence éducative ordinaire n’est pas facile, il est souvent vecteur de tensions, de culpabilité pour les parents. Mais laisser ce thème être un tabou n’est pas non plus la solution.
💛Alors, parlons-en ! Sans jugement, en toute bienveillance et dans l’accueil des opinions, des mots, des croyances. Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous questionnez-vous aussi à propos de la parentalité positive ? Avez-vous déjà essayé de vous l’approprier ? Quels sont vos retours ? Qu’est ce qui vous manque ? … J’ai hâte d’en parler avec vous ! 💛
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