Tu te reconnais peut-être là-dedans : tu veux bien faire, tu veux que ton enfant se sente aimé, écouté, respecté. Tu veux l’aider à grandir sans crier, sans punir, sans l’écraser. Alors tu te tournes vers la parentalité positive. Tu lis des articles, tu suis des comptes Insta, tu regardes des vidéos… Et tu te retrouves avec encore plus de doutes qu’avant.
Est-ce que je suis trop permissif·ve ? Est-ce que je suis censé·e ne jamais dire non ? Est-ce que je dois valider toutes les émotions, même quand mon enfant me hurle dessus ?
C’est là que je te dis : respire.
Dans cet article, je t’emmène avec moi pour dépoussiérer la parentalité positive, comprendre ce qu’elle est vraiment (et ce qu’elle n’est pas), comment l’appliquer concrètement au quotidien, et surtout, comment éviter de tomber dans les dérives qui t’épuisent.
La parentalité positive, parfois appelée parentalité bienveillante, est une approche éducative qui repose sur le respect de l’enfant en tant que personne à part entière, avec ses besoins, ses émotions, ses rythmes. Elle s’appuie sur les avancées en psychologie du développement, en neurosciences affectives (notamment les travaux de Catherine Gueguen et Daniel Siegel), et sur une vision profondément humaine de la relation parent-enfant.
👂 L’écoute active : entendre ce que l’enfant exprime, même quand c’est dérangeant
💗 Le lien d’attachement comme base de tout développement
🧭 Un cadre clair et sécurisant, posé avec fermeté ET douceur
🎯 La coopération plutôt que la soumission
🧠 La régulation émotionnelle (celle de l’enfant… et surtout celle du parent !)
❌ Ce n’est pas dire oui à tout
❌ Ce n’est pas laisser ton enfant te frapper sans réagir
❌ Ce n’est pas culpabiliser dès que tu hausses le ton
La parentalité positive n’a rien à voir avec une posture molle, passive, ou effacée. Elle demande au contraire du courage, de la clarté, et une sacrée dose de remise en question.
Je me souviens très bien du moment où j’ai découvert la parentalité positive. C’était comme une évidence. J’ai lu, écouté, exploré… et très vite, je me suis dit : “C’est ça que je veux transmettre à mes enfants.”
Je voulais qu’ils se sentent aimés inconditionnellement, qu’ils aient confiance en eux, qu’ils grandissent sans peur. J’étais convaincue que cette approche allait me permettre d’être une maman douce, patiente, présente. Et je l’étais. Enfin, au début.
Et puis… mon aîné a eu 18 mois.
Les premières oppositions, les cris, les frustrations à répétition, les “non” jetés à la figure, les pleurs de fin de journée, les matins chaotiques. Je connaissais la théorie. Je savais qu’il fallait rester calme, accueillir les émotions, poser un cadre avec bienveillance.
Mais dans le feu de l’action, avec la fatigue, les nuits courtes, le travail, les doutes… je n’y arrivais pas. J’avais beau être convaincue, ça ne suffisait pas.
Je me retrouvais à répéter 15 fois la même chose, à crier alors que je m’étais juré de ne plus le faire. Et chaque soir, je me disais : “Mais pourquoi c’est si dur alors que je sais ce que je devrais faire ?”
C’est là que j’ai compris quelque chose de fondamental :
👉 Ce n’est pas parce qu’on sait ce qu’il faut faire qu’on y arrive.
👉 Ce n’est pas parce qu’on adhère à une vision qu’on a les ressources pour l’incarner au quotidien.
👉 Ce n’est pas parce qu’on aime ses enfants plus que tout qu’on sait toujours comment les accompagner.
La parentalité positive, ce n’est pas juste une série de bonnes intentions. C’est une posture à construire, à ajuster, à réinventer chaque jour, avec du soutien, des outils, et surtout… de la compassion pour soi-même.
C’est ce chemin-là que j’ai dû faire. Un chemin parfois chaotique, plein de doutes, de larmes, de prises de conscience. Et c’est ce même chemin que je propose aujourd’hui aux parents dans mes accompagnements.
Parce que non, tu ne manques pas de volonté.
Tu ne manques pas d’amour.
Tu manques peut-être juste d’un cadre pour t’y retrouver. D’un espace où on te montre comment faire, pas juste quoi faire.
(Et c’est d’ailleurs exactement ce que j’ai créé avec La Roadmap : un programme clair, bienveillant, progressif… pour transformer ta parentalité en profondeur, sans pression ni perfection.)
Si tu te demandes : “Ok, mais en vrai, qu’est-ce que ça change ?”, voici ce que je vois chez les parents que j’accompagne :
Quand le cadre est clair, que l’enfant se sent entendu et respecté, il coopère plus volontiers. Et toi, tu retrouves ton calme.
Le lien d’attachement devient plus fort, plus fluide. Tu ne passes plus ton temps à jouer à la police. Tu redeviens le guide bienveillant dont ton enfant a besoin.
Quand on n’a pas peur de faire des erreurs, on ose. La parentalité positive développe l’estime de soi, la régulation émotionnelle et les compétences sociales.
Quand tu comprends ce qui se joue derrière les comportements de ton enfant, tu reprends confiance en toi. Et tu avances avec plus de sérénité.
Tu veux des outils ? En voilà.
Ton enfant a besoin de se sentir aimé, vu, reconnu. Chaque jour, prends 10 à 15 minutes de temps exclusif avec lui : pas de téléphone, pas de distractions. Juste vous deux.
“Tu es en colère car tu voulais encore jouer et c’est l’heure de partir.” → Cela apaise son système nerveux et l’aide à mettre des mots sur ce qu’il vit.
Non, tu ne peux pas sauter sur le canapé. Je comprends que tu aimes ça, mais ce n’est pas un trampoline. On ira au parc après.
Fermeté = la règle ne bouge pas. Bienveillance = tu comprends ce qu’il ressent. Ce n’est pas l’un OU l’autre. C’est ensemble.
Tu es le pilier. Si tu t’écroules, tout vacille. Prioriser ton sommeil, ton alimentation, ton espace à toi… c’est de la parentalité positive aussi !
Tu l’as peut-être déjà vécu : tu essaies de rester calme, d’expliquer, d’accueillir les émotions… et ton enfant te crache à la figure ou te jette une brique Lego.
Et là, tu te demandes : “Mais je suis censé·e faire quoi, exactement ?!”
👉 La clé ? Revenir à l’essentiel : les besoins de ton enfant ET les tiens. Tu as le droit de dire stop. Tu as le droit de poser des règles. Tu as le droit de ne pas être disponible H24.
Oui, oui, OUI !
Mais…
Chaque enfant est unique. Certains ont besoin de plus de contenance, d’autres de plus de souplesse. Et certains enfants, notamment ceux porteurs de troubles du spectre de l’autisme, d’hypersensibilité, de TDAH ou de difficultés de régulation émotionnelle, nécessitent une adaptation de ton approche.
👉 C’est pour cela que je ne propose jamais une recette unique, mais un accompagnement personnalisé dans mes ateliers, formations et coachings.
Non. Tu n’as pas à justifier chaque règle. Une explication brève et claire suffit. Trop de discours dilue ton message.
C’est probablement qu’il y a un déséquilibre dans l’un des piliers : manque de cadre, trop d’émotions accumulées, fatigue, stress… Il ne s’agit pas d’être plus sévère, mais plus ajusté·e.
Oui, mais, encore plus que pour les autres parents, avec du soutien. Seul·e, c’est très difficile de tenir sur la durée. D’où l’importance d’être accompagné·e, de s’entourer, de partager, de se former.
Changer sa posture parentale, ce n’est pas juste lire des conseils sur Instagram.
C’est un vrai processus de transformation intérieure. Un parcours qui passe par :
C’est exactement ce que je te propose avec Parentalignés : un accompagnement parental 1:1 si tu sens que tu as besoin d’être personnellement épaulé.e, mon programme en ligne La Roadmap : 7 modules pour faire le point, expérimenter, ajuster et transformer ton quotidien familial, et du coaching parental collectif avec la Parentaventure, une expérience immersive avec d’autres parents !
La parentalité positive n’est pas un objectif à atteindre. C’est un cap. Une boussole. Ce n’est pas l’absence de conflits, mais une autre façon de les traverser. Ce n’est pas “tout va bien tout le temps”, c’est “j’apprends à faire avec ce qui est là, en respectant l’autre et en me respectant moi.”
Et si tu te dis encore : “Je n’y arrive pas, je n’ai pas le temps, j’ai trop crié hier…”
Je te réponds : Tu peux changer, même en douceur. Même avec peu de temps. Même en étant fatigué·e.
Et si tu veux que je sois à tes côtés pour t’aider à faire ce chemin, tu sais où me trouver.
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