Noël a toujours été la période de l’année que je préférais. Depuis toute petite, le mois de décembre est vraiment un mois que j’adore, ponctué de magie, d’excitation, de surprises, de fêtes, de partage en famille et de beaucoup d’amour.
Lorsque je suis devenue mère, j’ai, comme beaucoup de parents je crois, eu à coeur de reproduire cette “magie de Noël” pour mes enfants. Je voulais qu’ils ressentent eux-aussi cette excitation, qu’ils aient eux-aussi des étoiles dans les yeux… bref, je tenais vraiment à ce que Noël ait pour eux la même saveur enchantée que pour moi enfant (bon et adulte aussi, j’arrête de me cacher ^^).
Est venue l’épineuse question du Père Noël. J’avais bien lu quelques témoignages d’adultes qui s’insurgeaient contre ce mensonge collectif des adultes envers les enfants, d’autres récits d’enfants qui avaient très mal vécu la découverte du pot aux roses, mais j’ai balayé ça d’un revers de main : après tout, “cela faisait rêver les enfants, qu’y avait-il de mal à cela ?” Et pour ces enfants qui racontaient qu’ils avaient perdu toute confiance en leurs parents, je me persuadais : “le lien ne devait déjà pas être terrible” (ouais assez horrible cette pensée, mais je crois que j’étais prête à tout pour ne pas me pencher vraiment sur la question).
Alors nous avons fait croire au Père Noël à Aloïs. Et aux petits lutins. Et aux rennes qui volent et qui descendent du ciel en tirant le traineau. etc etc.
Et puis, quelques années plus tard, j’ai commencé ma formation de consultante en parentalité. J’ai dû, au cours de tous ces mois de travail, de ces week end mensuels de formation, aller me pencher sur bien des sujets… dont celui du Père Noël (et de la petite souris, des cloches de Pâques etc etc). Je me souviens être partie de la maison, très tôt ce matin là, en disant à mon mari “aujourd’hui, on bosse sur les grandes fêtes telles que Noël. Je vois déjà où la formatrice veut nous emmener mais clairement, si elle croit que je vais changer d’opinion sur Noël, elle se met le doigt dans l’oeil !”.
Bon.. je suis rentrée deux jours plus tard, en ayant évidemment ouvert les yeux sur bien des choses, et en portant un regard tout neuf sur la question. J’étais bouleversée, mais sereine. J’entends encore mon mari me dire “elle ne devait pas se mettre le doigt dans l’oeil ta Catherine ?”. Et bien finalement, c’est moi qui ai enlevé mes oeillères, et qui ai osé voir ce que je refusais de regarder en face.
Et je vous partage dès demain mes réflexions, mon avis sur la question.
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